written, arranged, performed, mixed & edited by Jérôme Giller
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lyrics: and i was walking home – midnight walk – headphones on – everybody here was gone and i was walking on – you left a note in your locker room between a book and a (?), a pack of chips and a pack of gum, and in the back a loaded gun – a few memories it’s all that i need – (for chorus, watch video) – write your name on the record sleeve – take the money before you leave – and don’t forget you have a blood test – you’re the bomb baby in that dress – you had always said to me everybody here is free – now you’re wearing a suicide vest – you’re the bomb baby in that dress
WISH est une ballade et le 9e et dernier track de la 1ère partie de l’album ice cold eyes, celle enregistrée en studio (Alzac Studio, Montreux) avec mes gangsters musiciens adorés: son : Marc Champod ; basse : Fabien Sevilla; batterie : Patrick Dufresne; guitares: Laurent Poget. Nils Aellen, aka Soften, nous rejoint une dernière fois sur les chœurs de la partie centrale.
Dans les paroles, on retrouve le titre de l’album, « ice cold eyes », des yeux froids, presque sans vie, usés par la ville où le personnage se trouve et qu’il imagine quitter.
L’image du vieil homme dans la rue, dans sac de couchage avec un chien et un gobelet en papier pour récolter un peu d’argent, vient d’un voyage d’études à Lisbonne. Nils était là d’ailleurs. En allant manger le soir (toujours dans le même resto qu’on avait booké pour la classe et où il y avait un musicien qui chantait chaque soir sur son vieux synthé), on croisait quelques sans abris qui vivaient dans ces conditions. Lisbonne, mais ça aurait pu être plus ou moins n’importe où en fait.
Pack your bags – return your keys – You need money for the road
Wish you could leave today – Book a room in a motel
To Hollywood what a tale to tell
The sky is blue as it should -Try to spot the moon in broad daylight
You need some food and you need new shoes
There’s an old guy in a sleeping bag – A paper cup and a dog
People walk by and give a buck or two
The lights hurt your eyes – your icecold eyes ran out of luck in this town
ON THE DAY THEY TOOK ME, le 8e track de l’album ice cold eyes, est construit en deux temps/ moments. Un premier moment à l’atmosphère plutôt calme et douce et un deuxième plus rock, brute. J’aimais bien le contraste entre les deux.
La deux partie était fun à faire, parce qu’elle a un côté « allez les gars, tous ensemble/stade de foot » qui est tout en gloire et haut en couleur. La 1ere partie était fun à faire aussi, remarque. Pour mes oreilles, elle ne ressemble en rien à ce que j’ai pu écrire dans le passé, et ça, c’est toujours intéressant (ce qui ne veut pas dire que c’est une bonne chanson, mais que tout à coup des pistes de compositions et d’arrangements s’ouvrent, ce qui est motivant).
Toujours avec mes gangsters adorés: son: Marc Champod (Alzac Studio, Montreux); basse : Fabien Sevilla; batterie: Patrick Dufresne; guitares: Laurent Poget.
On the day they took me I was lying on the floor I wasn’t ready on the day they took me
On the day they took me I was low laying low wasn’t ready on the day they took me
Long overdue
On the day they took me the tv was on but I don’t know what was on
It felt like falling on the day they took me
Long overdue
You’ll pray you will get on your knees they’ll make you pray
You will be begging please as if today was your last day
You will get on your knees and then you’ll pray
You will burst into tears as if today way your last day
WHERE I WROTE YOUR NAME (PART I & II), le 7e track de l’album ice cold eyes, est une chanson qui date de l’époque de Thanks Sean, mon groupe il y a… euh… 10 ou 15 ans. En écrivant « ice cold eyes », je repensais parfois à cette chanson en me disant qu’elle collerait plutôt bien. Du coup je suis allé fouiller dans les archives pour la retrouver, je l’ai dépoussiérée un peu au niveau des arrangements et des paroles et je lui ai ajouté une seconde partie. J’ai ensuite demandé à Nils Aellen de Soften s’il voulait prendre la lead sur la 2e partie. Au début, comme pour « strange boys » sur « look how low we now get » (mon disque précédent), il n’était pas sûr sûr, mais une fois en studio il s’est prêté au jeu et on a passé un super moment à enregistrer ses voix. J’adore ce qu’il a fait et ça fait une jolie rupture dans l’album.
On a gardé mon petit solo enregistré à la maison sur la 1ère partie, youpiiiii. Et Fabien Sevilla a fait trois prises de chaque partie de basse, 1 clean, 2 disto et 3 supradisto, youpiiiii. Quant à Patrick Dufresne, il a improvisé sa partie aux ballets (il nous rejoint sur les derniers refrains) et c’était un moment génial, qui amène une chaleur folle au morceau, youpiiiiii.
Avec aussi mes deux gangsters de toujours: son: Marc Champod (Alzac Studio, Montreux); guitares: Laurent Poget.
PART ONE
Bring me some alcohol I’ve been in this hellhole for years
This landscape’s nothing to evoke
Bring me some alcohol – Sack me sick of the same old shit
All the exists are open
I broke a tooth I broke a bone or two
Put the dogs to sleep they were howling at the moon
Bring a bullet and a gun – What I called love is naiveté
goddamn I thought I’d won
bring a bullet and a gun – I want to celebrate
Back to where it all begun
The scar I drew I licked it clean again
My tongue in you is where I wrote your name
PART TWO
You had what you stole – Now see all that remains
Love took quite a toll – No one here to share the blame
You know what I saw – You’ll leave all the same
Let’s have a toast now, skoal – To your heart shaped fallen games
Jaw’s, le 6e track de l’album ice cold eyes, est une petite ballade courte et mélancolique, le thème étant ces fantômes du passé que l’on pense parfois avoir recroisé furtivement, sans être exactement sûr que c’est bien eux que l’on a vus. Jaw’s étant un café/bar imaginaire devant lequel on vient fumer après l’une de ces apparitions.
« Ma préférée. » – Nils Aellen (à la réception du disque)
« C’est pluuuuus ma préféréee. » – Nils Aellen (quand je lui ai écrit pour savoir si je pouvais mettre « Ma Préférée. » – Nils Aellen dans ce poste)
Avec mes loyaux gangsters adorés: son: Marc Champod (Alzac Studio, Montreux); basse : Fabien Sevilla; batterie: Patrick Dufresne; guitares: Laurent Poget; Nils Aellen (aka SOFTEN): chœurs du refrain à la fin (il m’a un peu maudit aussi pour celle-ci, la dernière note étant particulièrement dure et haute, mais encore une fois sa voix n’en a fait qu’une bouchée).
Inspiration musicale: Pedro the Lion pour les versets et Bon Iver pour les choeurs.
No one to see Lucifer fall part I & II, le cinquième track de l’album ice cold eyes, commence comme une ballade assez traditionnelle guitare/voix, et s’ouvre peu à peu pour devenir une ballade plus « électro », avec des éléments de programmation qui vont gentiment prendre le dessus.
Dans les premières versions, la phrase qui revenait à chaque fin de verset et donc le titre du morceau était « no one to see me fall ». J’aimerais pouvoir dire que c’est en relisant « Paradise Lost » que l’idée m’est venue de mettre le mot « Lucifer » à la place de « me », ça ferait une jolie anecdote légèrement tourmentée/rocknroll/artiste, mais c’est en regardant la série Lucifer sur Netflix (ouais, ouais, ouais, je m’ennuyais un peu cet été là). J’avais cet image (qui, non, ne vient pas de la série) de cet ange déchu qui tombe dans le vide noir sans aucun témoin, ça collait bien. Et puis « to see Lucy » c’est joli à chanter.
« I look lucky dumb & mean » est inspiré d’une chanson de R.E.M. appelée « Me in Honey » et qui commence ainsi « I sat there looking ugly, looking ugly and mean » (toujours adoré les paroles de Michael Stipe de cette période: Out of time, Automatic for the people, Monster, que des petits bijoux ou presque niveau lyrics)
Avec mes fidèles gangsters adorés: son: Marc Champod (Alzac Studio, Montreux); batterie: Patrick Dufresne; guitares: Laurent Poget; basse : Fabien Sevilla; Nils Aellen (aka SOFTEN) me rejoint encore une fois sur ce titre sur les chœurs du refrain de la 2e partie.
Marion, le quatrième track de l’album ice cold eyes, est une espèce de petite ritournelle aux paroles amères (et en français; je précise parce que c’est la seule en français dans la 1ère partie du disque). En la composant, j’avais en tête une interview de Gainsbourg où il explique (je paraphrase hein) qu’une de ses marques de fabrique, c’est « l’anti-chanson-d’amour », le narrateur ne vient pas dire qu’il aime, il vient dire qu’il s’en va, par exemple.
Avec Marion, l’idée c’est qu’on peut prendre la chose au 1er degré ou voir la chanson comme une métaphore des gens qu’on a pas su aimer comme il aurait fallu (ouais je sais c’est ultra profond pour du rock’n’roll).
Et aussi, j’ai osé un changement de tonalité style 80ies à la fin, ça accentuait pour moi le contraste entre le joyeux musical et le sombre des paroles.
Mes gangsters adorés sont là encore et toujours: son: Marc Champod (Alzac Studio, Montreux); guitares: Laurent Poget; basse : Fabien Sevilla; batterie: Patrick Dufresne.
Jérôme Giller, auteurcompositeurinterprète, fait essentiellement du rock indépendant.
Il est souvent entouré de Patrick Dufresne à la batterie, Fabien Sevilla à la basse, de Laurent Poget aux guitares, et de Marc Champod à l’ingénieurie du son (Alzac Studio, Montreux).
Il a réalisé huit albums: les abandonnés (2009), Neuf cent neuf femmes de face (2010), oubliez les heureux (2012), giller, mort ou vif (2014), damaged goods (2015), look how low we now get (2017), ice cold eyes (2021), lungo viaggio motel (2022).
lungo viaggio motel est aussi un petit film de 30 minutes, visible sur YouTube.
En 2022, il sort également deux EP: a handful of harmless summer songs & fatherless; tous les morceaux sont accompagnés de clips.