l’histoire du clip cocaïne #2; extrait de giller, mort ou vif

Mercredi 13 août.

15h. Je débarque à Nyon, chez mon compadre de Colonel de Marc Décosterd. On a décidé de faire un clip. Je lui ai parlé la semaine précédente d’une petite idée comme ça, pourquoi pas continuer dans la lancée du clip « quand j’en aurai fini avec toi », garder le même lieu, mais faire un truc plus sombre, avec un aquarium. L’idée lui plaît bien, en cours de route on se dit que ça pourrait être bien de mettre une fille dans ce bazar, et on se dit aussi que ça serait chouette que le « tortureur » prenne un peu d’ampleur aussi, et d’ailleurs pourquoi pas utiliser le masque du diable, ah ouais cool, et j’avais pensé qu’il pourrait être en slibard, ouaiiiiiis, et il aurait un tablier, ouaiiiiiiiiiiiiiis. Eeeeeeeet on mettrait des poiiiiiiissons dans l’aquarium qui se balade devant toi quand tu chantes sous l’eau – des poiiiiisssssoooooons!!!!!! Ouuuuuuuaiiiiiiiiiiiiiis. On est content.

15h disais-je.

On va faire les dernières emplettes: le tablier, les poissons (aussitôt nommés titi, riri, fifi et loulou), l’aquarium (qu’on nous donnera super gentiment, mille mercis!!!!), etc…. On file installer le décor. Romina arrive, avec Pierric, on se maquille et c’est parti: Une nuit entière dans un aquarium à boire la tasse, à rallumer des bougies (on pourrait mettre plein de bouuuuugiiiiiies – ouaiiiiiiiiiiiiiiiiis!!!!!!!), à boire du sirop pour faire le sang dans la bouche, à descendre des tables, à rallumer les néons qui sont sur minuteur….. et à se marrer comme des dingues….. Un peu moins drôle d’éponger les 1000000 litres de flotte par terre et de remonter les tables après, à la fin, mais même, drôle quand même.

On a bossé comme des dingues jusqu’à environ 3h du mat., interrompu une fois par un « mais qu’est-ce qui se passe ici!?!? », le Directeur du lieu étant par hasard dans le bâtiment vers les minuit….je crois qu’il a eu un peu peur en voyant tout le décor…. heureusement, il connaît Marc et il doit être extrêmement sympa: on lui a expliqué et il a retrouvé le sourire.

Bref, un super moment!!! Merci à tous!!!!!!

 

Filed under: les histoires de  |  Publié le 22/08/14  |  Aucun commentaire  |  Ajouter à Facebook

L’histoire de giller, mort ou vif (épisode III)

 

Jeudi 1er et vendredi 2 août 2013. Il nous reste encore les guitares à faire. Laurent Poget nous rejoint donc en Studio, à Alzac, pour deux sessions de « guitares punk ». Je passe ainsi deux après-midi à me délecter du jeu de Laurent et des sons qu’il propose.

On trie un peu ensemble, Laurent, Marc et moi, les guitares que j’ai faites sur les maquettes. Il y a des choses qu’on va garder, d’autres qu’on refait, d’autres encore où on mélange ses guitares et les miennes.

Laurent, quand il bosse, il bosse, il n’y a pas beaucoup de répit entre les prises. Souvent il joue tout d’une traite sans qu’on ait besoin de retoucher quoi que ce soit. Ce qui fait que c’est moi qui ai de la peine à suivre. Évidemment quand il joue, j’écoute attentivement et du coup quand il a fini il dit « Et maintenant? »…. et moi j’ai pas encore eu le temps de réfléchir à « et maintenant? », donc ça donne des « euuuh, attends… »

Marc m’impressionne, il a toujours une longueur d’avance et n’a aucune difficulté à suivre notre ami. Ce n’est qu’à la fin des deux jours qu’il m’avoue que ces journées sont à la fois merveilleuses et épuisantes pour lui, parce que  il se doit de suivre Laurent et d’être prêt pour lui. Ça me rassure un peu.

 

Et voilà, les prises de son des instruments se terminent.  J’espère l’avoir dit à chacun, mais je le répète ici au cas où: j’ai une chance extraordinaire de travailler avec vous les gars. Merci. Merci Marc, Merci Patrick, Merci Fabien, Merci Laurent.

Rock’n’punk!

Filed under: Articles,les histoires de  |  Publié le 06/08/13  |  Aucun commentaire  |  Ajouter à Facebook

L’histoire de giller, mort ou vif (épisode II)

Vendredi 26 juillet 2013. On complique donc les choses: on ajoute Fabien Sevilla (basse). Non pas que Fabien soit compliqué en soi (quoique? cf. anecdote ci-dessous), mais je veux dire qu’on fait des prises basse-batterie en « live ».  Et comme tout est dans la même pièce c’est Marc qui sue un peu (très peu, parce qu’il fait très frais dans le local: cf. l’histoire de giller, mort ou vif épisode I et aussi parce qu’il est très doué).

On se retrouve donc au local à Bex vers 10h45, un peu avant on est passé chercher les clefs dans l’atelier de musique où travaille Patrick. Je le retrouve en train de nettoyer méticuleusement un cuivre (il m’a dit que c’était pas une trompette mais je me rappelle plus quoi exactement maintenant).

Ouais, donc. On installe les micros de la batterie, Marc avait pris des photos pour pouvoir remettre les choses exactement la même chose et retrouver le même son que la semaine dernière. Ensuite, Fabien nous rejoint vers 11h40 pour installer sa basse. Il sort plusieurs pédales d’effets et c’est toujours amusant de le voir procéder à l’installation de celles-ci (difficile à d’écrire, il faut le voir, désolé).

Vers midi et demi, tout est plus ou moins installé. On décide donc d’aller manger. Fab nous dit qu’en se trompant de route pour rejoindre le local (qui n’est pas facile facile à trouver c’est vrai), il a trouvé un pti resto à deux pas de là, on peut même y aller à pied. On s’y rend donc. La terrasse est pleine alors on s’installe à une table basse pour apéro. L’endroit est trèèès sympa mais tout prend des plombes et la bouffe est euh disons un peu moyenne. Mais on s’en fout on est bien là tous les trois, Marc, Fab et moi. Manque que Pat, mais on ne peut pas tout avoir.

Pendant le repas, Fab nous fait une longue et passionnante théorie sur la diététique. Il nous explique qu’on fait passablement d’erreurs dans les mélanges que l’on fait avec les aliments qu’on mange lors d’un repas. Il nous dit également qu’il ne mange plus du tout « d’animaux vivants », qu’il évite également les produits laitiers et qu’il a arrêté le café. Je suis sincèrement impressionné. Puis au cours de la journée il nous révèle que la veille il a mangé un steak frites (bon c’était un peu forcé parce que c’était après un concert et qu’on ne lui a pas demandé son avis), que le soir même il va manger des filets de perche, à quatre heures, il me demande si je lui offre un café et en partant le lendemain il me lancera avec un grand sourire « bon à bientôt pour la fondue!! » (on a pour tradition de se retrouver de temps en temps tous ensemble autour d’une fondue, peu importe la saison). Je suis moins impressionné du coup. :O)

Avec une heure de retard sur le programme, on retourne au local à 14h, pile au moment où Pat était en train de nous rejoindre pour un café. Et hop on (=ils, moi je regarde) se met au boulot. Comme toujours c’est un régal, sauf que là, pas comme toujours, je suis au première loge et je peux regarder tout le monde travailler et quand on aime la musique comme j’aime la musique et ben on prend son pied. Je regarde Marc à la fin des prises, il a son petit sourire comme j’aime. Et j’ai l’impression que Pat et Fab se marrent bien à jouer du punk. Je dis punk, mais bon c’est ma version à moi du punk hein, n’exagérons rien.

Bref, je passe encore une fois une journée de rêve en compagnie de ses trois scélérats!

On termine vers 18h30. Quatre morceau sont dans la boîte. Il n’en reste plus qu’un (le slow de l’album!), mais on le garde pour samedi.

 

Samedi 27 juillet 2013.  Rendez-vous à 9h30. Les salauds, 9h30! Moi j’ai pris l’habitude de me coucher vers les 4-5 heures du mat, donc 9h30, c’est dur. Mais bon, qu’est-ce qu’on ne ferait pas pour faire plaisir à ces musiciens! Tout le monde est déjà là quand j’arrive. C’est un petit morceau qu’on doit faire, un clin d’œil hommage à Gainsbourg et on cherche une ambiance un peu vintage et reggae. On met tout ça en boîte et ensuite Pat joue quelques percus improvisées avec une cloche, un verre et une sorte de mini casserole.

Ensuite Pat nous quitte, il a fini ses parties, on va pouvoir mettre la basse sur celles enregistrées la semaine précédente.

Encore une fois, Fabien nous bluffe et met tous les morceaux en boîte en euh allez une heure, une heure et demi à peine? Ce qui fait qu’à midi et demi on a fini la journée (c’était bien la peine de se lever aux aurores!!)….

On démonte tout et on rentre, et moi je suis heureux comme euh comme un chef allez.

Filed under: Articles,les histoires de  |  Publié le 04/08/13  |  Aucun commentaire  |  Ajouter à Facebook

L’histoire de giller, mort ou vif (épisode I)

Vendredi 19 juillet 2013. Nous débutons les prises de son pour l’album Giller, mort ou vif.

Un album court et un peu punk: Je me suis fixé comme règle que les morceaux ne devaient pas dépasser les 2mn30 et si possible être même moins longs. Et tous devaient être énergique et up-tempo. Pour aller dans le sens de cet esprit brut de décoffrage, j’ai proposé à Marc Champod (ingénieur du son) et Patrick Dufresne (batteur) d’enregistrer certaines choses dans le local de répétition de Patrick à Bex.

Ce vendredi 19 juillet, nous sommes donc là pour faire un test et voir si ça donne quelque chose. Le local est situé près d’une rivière (on s’en fout mais c’est très beau). A l’intérieur il y fait très frais. Ce qui est agréable, parce que dehors il fait très chaud. (C’est juste pour situer un peu.)

Rendez-vous au Macdo de Villeneuve. Histoire de bien commencer la journée punk avec de la punk-food. Petit arrêt sur la route pour prendre des munition pas très punks: trois bouteilles d’eau et un paquet de biscuits (et une chuppachups pour Pat en souvenir des Abandonnés). Nous arrivons vers 13h, montons la batterie (une belle pearl) et improvisons un coin table de mixage pour Marc (ordi posé sur des planches et table de mix et carte son sur des caisses en plastique). Marc place les micros, nous discutons batteur avec Patrick et évoquons Dave Grohl, sound check et c’est parti.

Comme à son habitude, Patrick nous impressionne et met en boîte en trois heures 4 morceaux  à des tempos entre 160 et 240 (je précise ici pour donner une idée qu’un tempo à 120 est déjà considéré comme plutôt rapide, disons du moins dans le type de musique que je fais). Ca n’a pas l’air d’être plus compliqué que ça pour lui et c’est seulement quand il dit des choses comme « hé ho les gars moi je fais de la variété maintenant!! » qu’on se rend compte que ça le fatigue quand même la moindre.

Bref, une belle journée où nous prenons tous notre pied (je dis « nous » parce que j’ai bien vu leur sourire: on était content d’être là).

 

Samedi 20 juillet 2013. Retour à Alzac Sutdio pour vérifier le son. Comme on n’avait pas, hier, de véritable écoute à part au casque, difficile de dire ce que ça valait vraiment. Donc un brin de suspens. Mais ça déchire sa race !! On va donc pouvoir continuer de procéder ainsi et compliquer un peu les choses.

 

La suite au prochain épisode.

Filed under: Articles,les histoires de  |  Publié le 29/07/13  |  Aucun commentaire  |  Ajouter à Facebook

l’histoire du clip du lapin

Hier, jeudi 2 août 2012, nous tournions donc le clip du lapin, la chanson de la B.O. du film de Marc Décosterd: Erwan et + si affinités. Sans trop dévoiler l’histoire démentielle de ce clip, je tiens à dire qu’on s’est marré comme des dingues. Je dis « sans dévoiler » parce qu’il s’agit quand même de laisser la surprise. Tout ce que je peux dire c’est que je suis déguisé en lapin.

Marc devait me retrouver à 9hoo et nous avions rendez-vous avec l’équipe (oui! l’équipe) à 10h. L’idée était de préparer un peu le matos et même de tourner quelques scènes avant que les autres arrivent. Bon. Marc a du retard. Bon. Ce qui fait que ça ne vaut pas tellement le coup de monter avant tout le monde et on se dit qu’on est tout aussi bien à la terrasse d’un café un petit moment avant d’y aller, ce qui est plutôt un bon début de tournage.

On arrive au lieu de rendez-vous, Nicolas (mon frère!), Gaëtan et Cloppi sont déjà là (non, on est pas en retard, ils sont en avance). Caroline nous rejoint très vite à moto avec un look Kill Bill merveilleux et on attend Loïc qui nous a prévenu qu’il a dix minutes de retard mais il est pardonné parce qu’il vient à vélo… (quel fou, à vélo!, et les voitures alors? c’est pour les chiens!?)…

Ensuite, tout était simplement idyllique. Il faisait beau! On suait comme des dingues, mais on s’en foutait: il faisait beau! (la semaine d’avant on avait dû annuler parce que le seul jour de la semaine, le seul!, où il a plu, c’était le jour où on avait prévu de tourner…. le seul!)….. Tout le monde était génial et franchement on a expédié tout ça en 4h, pique-nique compris!…. Je dis « expédié » et je sais que quelques-uns ne pourront s’empêcher de lire « bâcler », alors je précise: ça a été vite parce que tout le monde était génial, voilà!

Un immense merci à Marc Décosterd pour cette journée, et me réjouis vraiment de voir tout ça monté!

Et, évidemment, un immense merci à Caro, Nico (mon frère!), Gaëtan, Loïc et Cloppi! Vous étiez tous parfaits!….

 

Filed under: les histoires de Étiquettes : ,  |  Publié le 03/08/12  |  Aucun commentaire  |  Ajouter à Facebook

L’histoire de l’interview par Marc Décosterd


Art O'Baz du 21 juin 2012 par nyonregiontv

Filed under: les histoires de  |  Publié le 22/06/12  |  Aucun commentaire  |  Ajouter à Facebook

L’histoire de l’enregistrement des 4 derniers titres pour finir l’album « oubliez les heureux »

5 avril. J’arrive à Alzac vers 16h. Marc Champod (the boss des machines), Fabien Sevilla (the boss de la basse) et Patrick Dufresne (the boss de la batterie) y sont déjà et ont fait une 1ère prise d’un des 4 morceaux qu’on doit mettre en boîte durant ces 4 prochains jours: « j’voudrais pas crever ».  On discute d’une ou deux petites choses et ils refont deux ou trois prises. C’est un morceaux d’un peu plus de 7 minutes avec un tempo bien lourd et pas évident mais comme toujours nos deux compères la jouent d’une traite. Je dis « comme toujours », mais je n’en reste pas moins impressionné comme toujours.

Ensuite Patrick nous laisse pour aller jouer deux morceaux en live à la radio. Nous, pendant ce temps, on fait des claps (deux fois 7 minutes de clap, autant dire qu’on a le temps de s’emmerder sec, mais on se fait mutuellement marrer donc ça va, du coup il y a un ou deux coups de claps un peu à côté de la plaque, surtout sur la fin quand Fabien faisait semblant de regarder l’heure à une montre fictive à son poignet entre chaque clap).  Je me rends compte à la fin de la 1ère prise de claps que je nous ai pas fait clapper au bon endroit rythmiquement, mais c’est pas trop grave vu que l’intervalle entre les claps est juste, Marc n’a qu’à déplacer tout ça d’un temps (ou deux je sais plus, j’a jamais été fort en temps bordel; pourtant ça n’a pas l’air si compliqué 1,2,3,4… mais si, si, c’est compliqué!).

Patrick nous rejoint vers 20h30, on est en train de manger thaï, Fabien n’a pas trop aimé son plat, mais Marc et moi oui (comment ça « on s’en fout! »?). On retourne bosser, quand je dis « on » je veux bien sûr dire « ils », moi je fous rien: j’écoute et je prends mon pied. Ils mettent le 2e titre « au loin la ville  » en boîte, avec un feeling à couper le souffle, comme toujours (je vais arrêter avec les « comme toujours », ça m’fatigue). Il commence à se faire tard et on hésite un peu à faire quelques choeurs, mais finalement on se lance et on fait plein de choeurs sur « j’voudrais pas crever » (répété en boucle à la fin du morceau… l’un de nous persiste à dire « j’voudrais pas crier » – je ne dirai pas que c’est Patrick, je ne suis pas une balance, ça contamine Marc qui s’y met aussi, mais finalement on s’en sort). Pat remarque au passage l’allusion à Boris Vian, ce qui me fait plaisir.

6 avril. Je suis un peu en retard, on avait dit 10h bordel, et j’arrive à 10h15, Pat est déjà derrière sa batterie, Fab derrière sa basse et Marc derrière sa table de mix. Ils bossent déjà quoi. Il y a un petit moment de flottement pour savoir comment on va s’y prendre pour le dernier: « on m’aime » (le 4e, « astrosong », ils ne jouent pas dessus, c’est de la programmation pour changer un peu). C’est un assez long morceau aussi (un peu plus de 7mn.) et la rythmique de ma maquette est un doux mélange de batterie et percu. Moi je ne me fais pas trop de souci, parce que j’ai confiance et je sais qu’à la fin, avec eux, je suis toujours content. Donc je laisse faire. On tâtonne un peu et Patrick finit par trouver comment s’y prendre pour combiner tout ça en un seul rythme de batterie (auquel il ajoutera un peu de percu quand même: 7minutes de maracas et 7 minutes de..euh…je ne sais pas… »d’oeuf », autant dire que les claps à côté de ça c’est un pur bonheur!). On est tous super content (je l’avais dit). Pat me dit qu’on a inventé un truc, une espèce de latino-grunge, dit-il, et je suis très enthousiaste parce que c’est vraiment ce que je cherchais à faire. Comme j’ai déjà dit une fois ailleurs, je crois fortement que « la nouveauté » en musique viendra surtout de mélanges, et là je crois que c’est ce qu’on a fait.

On a un peu débordé dans le temps et du coup quand Laurent Poget (the boss des guitares) arrive, on doit encore faire les choeurs et les claps sur « on m’aime ». Je suis un peu gêné parce que c’est la 1ère fois que je rencontre Laurent et qu’après « salut ça va », la 1ère chose que je vais lui dire c’est « euh ça te dit de faire des choeurs et des claps avec nous? ». Mais comme il est très gentil et super cool, ça lui dit bien ! Yea. On repart donc pour 7 minutes de claps, puis pour deux ou trois tours du choeurs sur la fin.

Fabien et Patrick ont fini leur boulot et restent un petit moment pour écouter jouer Laurent et pour voir comment « on m’aime » prend forme. C’est la 1ère fois que je travaille avec Laurent et tout ce que je sais de lui c’est ce que Marc m’a dit au téléphone il y a quelques semaines « si tu cherches toujours qqn pour les guitares, je viens d’avoir Laurent Poget là pour une session, il faut absolument le prendre! »… Et ben mes amis, on a pas été déçu… Après avoir posé les parties rythmiques en deux temps trois mouvements, il nous a fait deux solos de wha-wha monumentaux, le second qui m’a laissé totalement pantois. Evidemment j’étais conquis et la partie guitare s’est déroulée comme les parties de basse et de batterie: dans une sorte de douce magie envoûtante et enthousiasmante. Laurent va tellement vite que quand il me dit « et maintenant…? », je n’ai pas eu le temps de réfléchir à ce que j’allais lui demander de jouer ensuite et je me retrouve perdu dans mes feuilles a lui dire « alors maintenant, attends…euh…attends… ». C’est cool.

Normalement je devrais commencer les voix, mais ça fait trois jours que je suis malade et ce n’est pas possible, bordel, c’est toujours comme ça, tu te réjouis d’un truc, t’es en pleine forme les semaines qui précèdent et hop au moment où ça arrive, t’es malade…grrr.

7 avril. On se retrouve vers midi pour quelques petits riffs/solos d’harmonica par Jean Duperrex (the boss de l’harmonica), avec qui j’avais déjà travaillé sur les abandonnés. Tout se passe à merveille et la chose est vite en boîte. Ca fait plaisir de retrouver Jean, même si on ne s’est croisé qu’une petite heure ce jour-là. Puis Laurent revient pour finir les guitares. Tout se passe merveilleusement bien encore une fois. A la fin, j’ai juste une hésitation sur le 1er solo de wha-wha qui est parfait, mais je voulais le dégueulasser un peu plus sur le fin, lui donner un peu plus de masse salie… Laurent me dit, « je vois très bien ce que tu veux dire » et hop le problème est réglé. Je ne témoignerai jamais suffisamment ma reconnaissance à Marc, Patrick, Fabien et, pour la 1ère fois et j’espère pour de nombreuses fois dans le futur, à Laurent pour des choses de ce genre: comprendre ce que j’ai en tête et me le donner, et si souvent me le donner au-delà de mes espérances. Rhââaaa, ça fait du bien.

Laurent s’en va et c’est Marc qui se met au piano. Il y a un peu de piano en effet sur « au loin la ville », j’aurais pu le faire bien sûr, mais j’avais vraiment envie que Marc soit aussi un des musiciens sur l’album; lui qui m’accompagne pour les concerts, j’avais envie que ce soit lui sur le disque aussi. J’étais très content quand il m’a dit qu’il était d’accord. Marc s’acquitte donc de sa tâche avec finesse et délicatesse et « au loin la ville » est finie instrumentalement parlant et est vraiment très belle.

8 avril. Dernier jour déjà. On se retrouve à midi avec Denis Tercier (the boss de la trompette). C’est la 1ère fois que je travaille avec Denis que Marc connaît bien et qu’il m’a recommandé. C’est amusant parce que dans le morceau on a une sorte de petite engueulade trompette/voix et mon personnage finit par l’insulter à moitié. Mais ça fait marrer Denis, alors ça va. Là encore, le même plaisir de travailler avec quelqu’un qui maîtrise son instrument et qui comprend bien ce que j’ai en tête. On se marre bien sur le 1er solo et il m’éblouit sur le 2e (plus sérieux).

L’instrumental des morceaux est dans la boîte. Comme c’est le 1er jour où je n’ai pas mal à la gorge et où je me sens en forme, on attaque donc les voix sur « on m’aime ». J’ai fini la lead, tout le reste est encore à faire et il y a pas mal de boulot, mais je me réjouis.

Merci les gars pour ces 4 jours de rêve.

l’histoire du concert au noviodunum et de l’interview par Marc Décosterd


ART O’BAZ du 02 février 2012 par nyonregiontv

Samedi 11 février à 22h, concert au Noviodunum à Nyon. Entrée libre.

 

Filed under: Concerts,les histoires de  |  Publié le 04/02/12  |  Aucun commentaire  |  Ajouter à Facebook