Marion, le quatrième track de l’album ice cold eyes, est une espèce de petite ritournelle aux paroles amères (et en français; je précise parce que c’est la seule en français dans la 1ère partie du disque). En la composant, j’avais en tête une interview de Gainsbourg où il explique (je paraphrase hein) qu’une de ses marques de fabrique, c’est « l’anti-chanson-d’amour », le narrateur ne vient pas dire qu’il aime, il vient dire qu’il s’en va, par exemple.
Avec Marion, l’idée c’est qu’on peut prendre la chose au 1er degré ou voir la chanson comme une métaphore des gens qu’on a pas su aimer comme il aurait fallu (ouais je sais c’est ultra profond pour du rock’n’roll).
Et aussi, j’ai osé un changement de tonalité style 80ies à la fin, ça accentuait pour moi le contraste entre le joyeux musical et le sombre des paroles.
Mes gangsters adorés sont là encore et toujours: son: Marc Champod (Alzac Studio, Montreux); guitares: Laurent Poget; basse : Fabien Sevilla; batterie: Patrick Dufresne.
Marion de Jérôme Giller sur Amazon Music – Amazon.fr
Reviens Marion, ma belle Marion, c’est pas comme ça qu’on fait tu sais pour aimer
Reviens Marion, stupide Marion, pourquoi t’as jamais appris à dire non
Reviens Marion, reviens Marion, on a trop voulu t’embrasser
Reviens Marion, reviens Marion, t’as un peu trop plu aux garçons
Reviens Marion, sublime Marion, on a retrouvé un de tes jouets
Reviens Marion, agaçante Marion, fallait pas passer sous les ponts
Reviens Marion, reviens Marion, on a trop voulu t’embrasser
Reviens Marion, reviens Marion, t’as un peu trop plu aux garçons
Reviens Marion, beautiful Marion, on n’a pas eu le temps de t’aimer
Reviens Marion, beautiful Marion, quelques petits printemps c’est pas assez