la b.o. d’ERWAN 2 de Marc Décosterd

J’ai toujours une certaine fierté quand mes potes me sollicitent pour un collabaoration. Ici pour la musique du film brillant de Marc Décosterd: Erwan et + si affinités

Et puisqu’on parle de potes: allez voir les films de Marc Décosterd!, allez voir les spectacles et les films de Pierric Tenthorey!, n’oubliez pas que le CD d’Yvan Peacemaker est en vente un peu partout!, et lisez les romans de Marie-Jeanne Urech!

Filed under: Discographie,Téléchargements  |  Publié le 25/06/12  |  Aucun commentaire  |  Ajouter à Facebook

L’histoire de l’interview par Marc Décosterd


Art O'Baz du 21 juin 2012 par nyonregiontv

Filed under: les histoires de  |  Publié le 22/06/12  |  Aucun commentaire  |  Ajouter à Facebook

Concerts

JUIN 2012

Au Noviodunum (cave du Mumbai Bar, à la place du Marché) à Nyon, le jeudi 21 juin. Portes: 21h00. Concert: 21h30. Entrée libre.

FEVRIER 2012

Au Noviodunum (cave du Mumbai Bar, à la place du Marché) à Nyon, le samedi 11 février  à 22h. Entrée libre.

JANVIER 2012

Au théâtre le 2.21 à Lausanne, le samedi 21 janvier. Concer à la suite de la pièce QUATUOR NO 1 « FUNAMBULES » de Pierric Tenthorey & UNE NUIT, BARCELONE de Jérôme Giller. Pièce à 19hoo.

Au théâtre le 2.21 à Lausanne, le samedi 28 janvier. Concer à la suite de la pièce QUATUOR NO 1 « FUNAMBULES » de Pierric Tenthorey & UNE NUIT, BARCELONE de Jérôme Giller. Pièce à 19hoo.

Filed under: Concerts  |  Publié le 02/06/12  |  Aucun commentaire  |  Ajouter à Facebook

L’histoire de l’enregistrement des 4 derniers titres pour finir l’album « oubliez les heureux »

5 avril. J’arrive à Alzac vers 16h. Marc Champod (the boss des machines), Fabien Sevilla (the boss de la basse) et Patrick Dufresne (the boss de la batterie) y sont déjà et ont fait une 1ère prise d’un des 4 morceaux qu’on doit mettre en boîte durant ces 4 prochains jours: « j’voudrais pas crever ».  On discute d’une ou deux petites choses et ils refont deux ou trois prises. C’est un morceaux d’un peu plus de 7 minutes avec un tempo bien lourd et pas évident mais comme toujours nos deux compères la jouent d’une traite. Je dis « comme toujours », mais je n’en reste pas moins impressionné comme toujours.

Ensuite Patrick nous laisse pour aller jouer deux morceaux en live à la radio. Nous, pendant ce temps, on fait des claps (deux fois 7 minutes de clap, autant dire qu’on a le temps de s’emmerder sec, mais on se fait mutuellement marrer donc ça va, du coup il y a un ou deux coups de claps un peu à côté de la plaque, surtout sur la fin quand Fabien faisait semblant de regarder l’heure à une montre fictive à son poignet entre chaque clap).  Je me rends compte à la fin de la 1ère prise de claps que je nous ai pas fait clapper au bon endroit rythmiquement, mais c’est pas trop grave vu que l’intervalle entre les claps est juste, Marc n’a qu’à déplacer tout ça d’un temps (ou deux je sais plus, j’a jamais été fort en temps bordel; pourtant ça n’a pas l’air si compliqué 1,2,3,4… mais si, si, c’est compliqué!).

Patrick nous rejoint vers 20h30, on est en train de manger thaï, Fabien n’a pas trop aimé son plat, mais Marc et moi oui (comment ça « on s’en fout! »?). On retourne bosser, quand je dis « on » je veux bien sûr dire « ils », moi je fous rien: j’écoute et je prends mon pied. Ils mettent le 2e titre « au loin la ville  » en boîte, avec un feeling à couper le souffle, comme toujours (je vais arrêter avec les « comme toujours », ça m’fatigue). Il commence à se faire tard et on hésite un peu à faire quelques choeurs, mais finalement on se lance et on fait plein de choeurs sur « j’voudrais pas crever » (répété en boucle à la fin du morceau… l’un de nous persiste à dire « j’voudrais pas crier » – je ne dirai pas que c’est Patrick, je ne suis pas une balance, ça contamine Marc qui s’y met aussi, mais finalement on s’en sort). Pat remarque au passage l’allusion à Boris Vian, ce qui me fait plaisir.

6 avril. Je suis un peu en retard, on avait dit 10h bordel, et j’arrive à 10h15, Pat est déjà derrière sa batterie, Fab derrière sa basse et Marc derrière sa table de mix. Ils bossent déjà quoi. Il y a un petit moment de flottement pour savoir comment on va s’y prendre pour le dernier: « on m’aime » (le 4e, « astrosong », ils ne jouent pas dessus, c’est de la programmation pour changer un peu). C’est un assez long morceau aussi (un peu plus de 7mn.) et la rythmique de ma maquette est un doux mélange de batterie et percu. Moi je ne me fais pas trop de souci, parce que j’ai confiance et je sais qu’à la fin, avec eux, je suis toujours content. Donc je laisse faire. On tâtonne un peu et Patrick finit par trouver comment s’y prendre pour combiner tout ça en un seul rythme de batterie (auquel il ajoutera un peu de percu quand même: 7minutes de maracas et 7 minutes de..euh…je ne sais pas… »d’oeuf », autant dire que les claps à côté de ça c’est un pur bonheur!). On est tous super content (je l’avais dit). Pat me dit qu’on a inventé un truc, une espèce de latino-grunge, dit-il, et je suis très enthousiaste parce que c’est vraiment ce que je cherchais à faire. Comme j’ai déjà dit une fois ailleurs, je crois fortement que « la nouveauté » en musique viendra surtout de mélanges, et là je crois que c’est ce qu’on a fait.

On a un peu débordé dans le temps et du coup quand Laurent Poget (the boss des guitares) arrive, on doit encore faire les choeurs et les claps sur « on m’aime ». Je suis un peu gêné parce que c’est la 1ère fois que je rencontre Laurent et qu’après « salut ça va », la 1ère chose que je vais lui dire c’est « euh ça te dit de faire des choeurs et des claps avec nous? ». Mais comme il est très gentil et super cool, ça lui dit bien ! Yea. On repart donc pour 7 minutes de claps, puis pour deux ou trois tours du choeurs sur la fin.

Fabien et Patrick ont fini leur boulot et restent un petit moment pour écouter jouer Laurent et pour voir comment « on m’aime » prend forme. C’est la 1ère fois que je travaille avec Laurent et tout ce que je sais de lui c’est ce que Marc m’a dit au téléphone il y a quelques semaines « si tu cherches toujours qqn pour les guitares, je viens d’avoir Laurent Poget là pour une session, il faut absolument le prendre! »… Et ben mes amis, on a pas été déçu… Après avoir posé les parties rythmiques en deux temps trois mouvements, il nous a fait deux solos de wha-wha monumentaux, le second qui m’a laissé totalement pantois. Evidemment j’étais conquis et la partie guitare s’est déroulée comme les parties de basse et de batterie: dans une sorte de douce magie envoûtante et enthousiasmante. Laurent va tellement vite que quand il me dit « et maintenant…? », je n’ai pas eu le temps de réfléchir à ce que j’allais lui demander de jouer ensuite et je me retrouve perdu dans mes feuilles a lui dire « alors maintenant, attends…euh…attends… ». C’est cool.

Normalement je devrais commencer les voix, mais ça fait trois jours que je suis malade et ce n’est pas possible, bordel, c’est toujours comme ça, tu te réjouis d’un truc, t’es en pleine forme les semaines qui précèdent et hop au moment où ça arrive, t’es malade…grrr.

7 avril. On se retrouve vers midi pour quelques petits riffs/solos d’harmonica par Jean Duperrex (the boss de l’harmonica), avec qui j’avais déjà travaillé sur les abandonnés. Tout se passe à merveille et la chose est vite en boîte. Ca fait plaisir de retrouver Jean, même si on ne s’est croisé qu’une petite heure ce jour-là. Puis Laurent revient pour finir les guitares. Tout se passe merveilleusement bien encore une fois. A la fin, j’ai juste une hésitation sur le 1er solo de wha-wha qui est parfait, mais je voulais le dégueulasser un peu plus sur le fin, lui donner un peu plus de masse salie… Laurent me dit, « je vois très bien ce que tu veux dire » et hop le problème est réglé. Je ne témoignerai jamais suffisamment ma reconnaissance à Marc, Patrick, Fabien et, pour la 1ère fois et j’espère pour de nombreuses fois dans le futur, à Laurent pour des choses de ce genre: comprendre ce que j’ai en tête et me le donner, et si souvent me le donner au-delà de mes espérances. Rhââaaa, ça fait du bien.

Laurent s’en va et c’est Marc qui se met au piano. Il y a un peu de piano en effet sur « au loin la ville », j’aurais pu le faire bien sûr, mais j’avais vraiment envie que Marc soit aussi un des musiciens sur l’album; lui qui m’accompagne pour les concerts, j’avais envie que ce soit lui sur le disque aussi. J’étais très content quand il m’a dit qu’il était d’accord. Marc s’acquitte donc de sa tâche avec finesse et délicatesse et « au loin la ville » est finie instrumentalement parlant et est vraiment très belle.

8 avril. Dernier jour déjà. On se retrouve à midi avec Denis Tercier (the boss de la trompette). C’est la 1ère fois que je travaille avec Denis que Marc connaît bien et qu’il m’a recommandé. C’est amusant parce que dans le morceau on a une sorte de petite engueulade trompette/voix et mon personnage finit par l’insulter à moitié. Mais ça fait marrer Denis, alors ça va. Là encore, le même plaisir de travailler avec quelqu’un qui maîtrise son instrument et qui comprend bien ce que j’ai en tête. On se marre bien sur le 1er solo et il m’éblouit sur le 2e (plus sérieux).

L’instrumental des morceaux est dans la boîte. Comme c’est le 1er jour où je n’ai pas mal à la gorge et où je me sens en forme, on attaque donc les voix sur « on m’aime ». J’ai fini la lead, tout le reste est encore à faire et il y a pas mal de boulot, mais je me réjouis.

Merci les gars pour ces 4 jours de rêve.

« Zero etc. », en vente au téléchargement

Enregistrés les 17, 18 et 19 octobre 2011, mixés et masterisés entre décembre 2011 et janvier 2012 par Marc Champod, à Alzac Studio, Montreux, Suisse.

Voix, pianos, programmations, paroles, musiques, arrangements: J.G.  –   Sax soprano: Moreno Helmy   –   Violon: Pierric Tenthorey.

Photo: J.G.      –      Graphisme: Marc Décosterd

Filed under: Discographie,Téléchargements  |  Publié le 24/02/12  |  Aucun commentaire  |  Ajouter à Facebook

l’histoire du concert au noviodunum et de l’interview par Marc Décosterd


ART O’BAZ du 02 février 2012 par nyonregiontv

Samedi 11 février à 22h, concert au Noviodunum à Nyon. Entrée libre.

 

Filed under: Concerts,les histoires de  |  Publié le 04/02/12  |  Aucun commentaire  |  Ajouter à Facebook

l’histoire des pièces et concerts au 2.21

Pierric et moi, nous présentons deux pièces que nous avons écrites et mises en scène, au théâtre du 2.21 du 17 au 29 janvier à Lausanne. Il s’agit de pièces comiques, inspirées à la fois par la musique et le théâtre visuel.

Dans ce cadre-là, nous organisons quelques activités annexes qui auront lieu environ 15 minutes après les représentations.

Voici le calendrier :

Vendredi 20, projection de trois courts-métrages de Pierric Tenthorey : Parfois la ville
– Intérieur, lumières du soir – D’Automne

Samedi 21, concert de Jérôme Giller, rock

Dimanche 22, conférence d’Olivier Gilliéron sur la
musique classique contemporaine et ses liens avec le travail de la troupe
.

Vendredi 27, projections de trois courts-métrages
de Pierric Tenthorey
: Parfois la ville – Intérieur, lumières du soir – D’Automne

Samedi 28, concert de Jérôme Giller, rock

Dimanche 29, projection du film de Marc Décosterd : Retourne-toi

du 17 au 29, Exposition de peintures de Pierric Tenthorey, vente de CDs, livres et DVDs
(oeuvres de la troupe et amis de la troupe)

http://www.theatre221.ch/

Album 909 femmes de face by Jerome Giller

l’histoire de « zero etc. »

Lundi 17 octobre 2011. Je rejoins mon vieux complice Marc Champod à Alzac pour mettre en place les 2 nouveaux morceaux, Zero No Good #XXXXXXX et The Sad Story of the Fisherman’s Daughter, 2 ballades en anglais que nous allons enregistrer le mardi et le mercredi.

Ce lundi donc, on passe en revue ma programmation de Zero No good #XXXXXXX et on (=Marc) améliore considérablement le rendu que j’avais concocté à la maison.

Mardi 18. Journée chargée. Aujourd’hui c’est moi qui m’y colle. Programme: enregistrer les pianos et les voix pour les deux titres. On commence par Zero No Good #XXXXXXX. Je fais une prise et, miracle, ça marche. Marc recolle mes « petites » imprécisions rythmiques, mais on peut la garder d’un bout à l’autre, sans rien rejouer. Ensuite, on mange: kebab et falafel. Moreno qui passait dans le coin nous rejoint et nous fait le plaisir de sa compagnie pendant le repas. Mais qui c’est Moreno? Patience. J’en parle au paragraphe suivant. Après la pause, on enchaîne avec la voix de Zero No Good #XXXXXXX (je commence à regretter ce titre, dieu qu’il est chiant à taper). On fait deux prises du tout, verset par verset, et ensuite on trie et on garde le meilleur. Vient ensuite un moment délicat: The Sad Story of the Fisherman’s Daughter (je pourrais commencer à regretter aussi ce titre-ci, mais j’ai décidé de copier/coller, c’est plus simple… finalement d’ailleurs il est bien ce titre Zero No Good #XXXXXXX je vois pas en quoi c’est un problème Zero No Good #XXXXXXX et même encore une fois pour le plaisir Zero No Good #XXXXXXX). Donc. Le 2e morceau, c’est un peu le stress, parce qu’on a décidé de l’enregistrer en live. Autrement dit, je joue du piano et je chante en même temps et Marc en registre le tout, en même temps, et on ne gardera qu’une seule prise d’un bout à l’autre, sans aucune retouche. C’est le défit. Comme je disais c’est plutôt stressant, mais c’est une expérience que j’ai toujours rêvé d’essayer de faire. Finalement on fait trois prises et on garde la 3e. Ce qu’on entend, c’est donc du live pur et dur, voix et piano, la même prise d’un bout à l’autre, pas de retouche, la mise à nue totale, en somme. Ca fait un peu peur, surtout les bouts où la voix n’est pas tout-à-fait juste. Mais ça me plaît beaucoup et à Marc aussi (je crois en tout cas).

Mercredi 19. Aujourd’hui en enregistre du sax et du violon. Yééééé. Moreno Helmy (on y vient donc) vient jouer du sax soprano sur Zero No Good #XXXXXXX (quel titre merveilleux). C’est un régal de l’entendre. Du boulot superbe. Le tout est vite en boîte dans une ambiance décontractée et chaleureuse. Me réjouit déjà de recollaborer avec ce Grand Monsieur à l’occasion. Puis Pierric, mon vieux pote, vient poser un air de violon sur The Sad Story of the Fisherman’s Daughter.

Les titres sont donc dans la boîte, maintenant c’est mon vieux Grand Magicien, Marc, qui va s’occuper du reste: mix et mastering. Et tout ça devrait être prochainement disponible sur ce site.