a handful of harmless summer songs
song no2: ever traveled alone
written, performed, mixed, edited by Jérôme Giller
filmed by Laura Del Nostro
a handful of harmless summer songs
song no2: ever traveled alone
written, performed, mixed, edited by Jérôme Giller
filmed by Laura Del Nostro
Wish de Jérôme Giller sur Amazon Music – Amazon.fr
WISH est une ballade et le 9e et dernier track de la 1ère partie de l’album ice cold eyes, celle enregistrée en studio (Alzac Studio, Montreux) avec mes gangsters musiciens adorés: son : Marc Champod ; basse : Fabien Sevilla; batterie : Patrick Dufresne; guitares: Laurent Poget. Nils Aellen, aka Soften, nous rejoint une dernière fois sur les chœurs de la partie centrale.
Dans les paroles, on retrouve le titre de l’album, « ice cold eyes », des yeux froids, presque sans vie, usés par la ville où le personnage se trouve et qu’il imagine quitter.
L’image du vieil homme dans la rue, dans sac de couchage avec un chien et un gobelet en papier pour récolter un peu d’argent, vient d’un voyage d’études à Lisbonne. Nils était là d’ailleurs. En allant manger le soir (toujours dans le même resto qu’on avait booké pour la classe et où il y avait un musicien qui chantait chaque soir sur son vieux synthé), on croisait quelques sans abris qui vivaient dans ces conditions. Lisbonne, mais ça aurait pu être plus ou moins n’importe où en fait.
Pack your bags – return your keys – You need money for the road
Wish you could leave today – Book a room in a motel
To Hollywood what a tale to tell
The sky is blue as it should -Try to spot the moon in broad daylight
You need some food and you need new shoes
There’s an old guy in a sleeping bag – A paper cup and a dog
People walk by and give a buck or two
The lights hurt your eyes – your icecold eyes ran out of luck in this town
Out of love and pretty much out of life
On the Day They Took Me de Jérôme Giller sur Amazon Music – Amazon.fr
ON THE DAY THEY TOOK ME, le 8e track de l’album ice cold eyes, est construit en deux temps/ moments. Un premier moment à l’atmosphère plutôt calme et douce et un deuxième plus rock, brute. J’aimais bien le contraste entre les deux.
La deux partie était fun à faire, parce qu’elle a un côté « allez les gars, tous ensemble/stade de foot » qui est tout en gloire et haut en couleur. La 1ere partie était fun à faire aussi, remarque. Pour mes oreilles, elle ne ressemble en rien à ce que j’ai pu écrire dans le passé, et ça, c’est toujours intéressant (ce qui ne veut pas dire que c’est une bonne chanson, mais que tout à coup des pistes de compositions et d’arrangements s’ouvrent, ce qui est motivant).
Toujours avec mes gangsters adorés: son: Marc Champod (Alzac Studio, Montreux); basse : Fabien Sevilla; batterie: Patrick Dufresne; guitares: Laurent Poget.
On the day they took me I was lying on the floor I wasn’t ready on the day they took me
On the day they took me I was low laying low wasn’t ready on the day they took me
Long overdue
On the day they took me the tv was on but I don’t know what was on
It felt like falling on the day they took me
Long overdue
You’ll pray you will get on your knees they’ll make you pray
You will be begging please as if today was your last day
You will get on your knees and then you’ll pray
You will burst into tears as if today way your last day
Neuf cent neuf femmes de face est maintenant disponible en CD, pour la somme de 20.-
Pour le commander, envoyez-moi un mail à
contact@jeromegiller.com ou à jeromegiller@bluewin.ch
Neuf cent neuf femmes de face est toujours disonible par téléchargement, également sur les plateformes usuelles (voir rubrique téléchargements).
L’ALBUM 909 FEMMES DE FACE EST EN VENTE en ligne sur divers plateformes de téléchargements!
En cliquant sur le player ci-dessus, tu peux écouter un extrait des morceaux…. Si l’un d’eux te plaît, il suffit de cliquer sur le lien qui t’intéresse (itunes, amazon, etc., ou, pour écouter le morceau intégralement: deezer)….
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Oui. Donc. On pourrait croire que c’est fini, disais-je…
Seulement voilà, au moment où les abandonnés était prêt, j’étais déjà en plein dans 909 femmes de face. N’ayant pas du tout envisagé que les abandonnés prendrait autant de temps pour se terminer, j’avais réservé le studio Alzac auprès de Marc Champod en été 2008 pour l’été 2009, pensant que le 1er album serait sorti et que je pourrais me lancer dans ce nouveau projet… Et là, du coup, je me trouvais avec un album pas encore paru et un nouveau qui devait s’enregistrer dans un mois (on a enregistré fin juillet, début août 2009)… Pour ceux qui s’étonneraient et qui se demanderaient peut-être : « et alors ? Il pouvait très bien faire les deux : gérer la sortie du 1er et enregistrer le 2e, je vois pas où est le problème… », j’aimerais expliquer ceci : la préparation et l’enregistrement d’un album est une chose totale, absorbante, éreintante, magique, autrement dit : qui ne permet pas de faire deux choses à la fois. Donc, quand j’ai commencé 909, je ne pouvais absolument plus m’occuper des abandonnés (il fallait entre autres finaliser la pochette, regarder avec l’usine et la payer, etc.), tout mon temps – et argent (j’ai produit ce 2e album seul) était consacré à 909… Et finalement je me suis retrouvé avec deux albums en même temps…
Ce qui posait un problème : j’avais passablement évolué depuis les abandonnés : j’ai appris tellement de choses sur les arrangements, sur ma manière de chanter, sur la manière de composer, mais aussi sur le genre de musique que je voulais faire… bref, les choses avaient changé entre l’été 2008 et l’été 2009 et une question s’est posée : fallait-il oui ou non sortir les abandonnés en fin de compte ? Heureusement, la réponse est venue assez vite et assez clairement. J’avais justement mis tellement d’effort et de persévérance dans cet album qu’il n’était pas envisageable de ne pas le sortir. Et c’est à ce moment que Marc Champod m’a fait une proposition qui explique qu’aujourd’hui 909 femmes de face est disponible en CD, alors que les abandonnés, pourtant enregistré en 1er, ne l’est toujours pas: Marc, coproducteur des abandonnés, m’a proposé de remixer et de re-masteriser entièrement le disque… Il m’a dit que lui aussi de son côté avait évolué radicalement entre 2008 et 2010 et qu’il voulait tenter le coup…
J’ai réfléchi un peu… Et j’ai dit oui.
J’ai réfléchi quand même, parce que 1) ça impliquait de retarder la sortie de l’album de presque un an, 2) le 2e album allait sortir avant le 1er, 3) c’est un travail énooooooorrrrmmme de tout refaire (d’abord pour Marc, c’est gigantesque, mais aussi pour moi : ça implique une remise en question totale de tout ce qui avait été fait et approuvé, de nouveaux doutes, des dizaines d’écoutes attentives pour ne pas laisser passer le moindre détail, etc., etc.)… Et j’a dit oui donc, mais ça j’ai déjà dit.
Ce qui fait qu’aujourd’hui, 26 avril 2011, je peux écrire ici que les nouveaux mixs des abandonnés sont terminés et que l’album est pour ainsi dire re-masterisé (encore quelques petites touches ici et là à peaufiner)…. D’ici quelques temps, il sera enfin disponible en CD….. Ce qui explique donc que le 2e album est sorti avant le 1er…. Marc s’est encore une fois surpassé dans ces nouveaux mixs. Il a réussi à tirer le meilleur de tout notre travail acharné, il a fait un boulot remarquable, grandiose et beau. Les mots me manquent pour le remercier comme il se doit… Mais il est comme ça Marc, engagé, professionnel, remarquable, grandiose et beau…
******
J’avais envie de raconter ici cette histoire, d’abord pour expliquer à ceux que ça intéresserait pourquoi le 2e album est sorti avant le 1er, mais surtout parce que ce sont des années et des années…entre la naissance du projet, la composition, l’enregistrement, les différents mixs, la pochette… tout ça aura pris des années… Et je suis content parce que j’ai tenu bon… J’avoue qu’il y a des soirs où j’avais bien envie d’abandonner les abandonnés, mais, grâce à Marc Champod, grâce aussi aux encouragements de quelques rares et précieux – merci Emmanuèle !!, j’ai tenu bon… Peu importe le reste, rien ne m’aura empêché d’aller jusqu’au bout de ce petit rêve-là, et pourtant les embuches n’auront pas manqué… Voilà…. On arrive au bout de « l’histoire des abandonnés ». J’espère que d’ici quelques temps (la pochette à remettre à jour, la fin du mastering, l’usine), j’aurai le plaisir d’écrire un petit article sur ce site qui dira : «les abandonnés, le CD ! »
Toutes les bonnes choses ont une fin, comme disait mon grand-père, mort l’été dernier.
Nous avions fini par terminer les guitares. Ne restaient donc « plus que » les voix à faire (je mets des guillemets parce que quand même)… Nous sommes en décembre 2008, ça fait maintenant 6 mois environ que les enrgistrements ont commencé… 6 mois que nous travaillons épisodiquemment sur l’album… Noël approche et Marc et moi le passons ensemble.
Je suis seul dans la cabine de chant, il est seul en régie, et les choses se passent…bien!…. Yéééé!… J’adore ces journées qui passent en un clin d’oeil… On bosse des heures et on voit rien passer…. On entre c’est le matin, il fait jour, on sort, la nuit est tombée et il est tard…. Je me laisse guider par Marc en qui j’ai une totale confiance . Ce type a une oreille qui ne laisse rien passer, il entend tout ce moi je n’entends pas, c’est merveilleux de travailler avec lui. Il me donne confiance quand je la perds. C’est aussi « simple » que ça (je mets des guillemets parce que quand même)…. J’en profite d’ailleurs pour rendre hommage à ce sacré garnement: MARC CHAMPOD!… Ce mec a construit son studio tout seul, s’est formé tout seul, a créé un véritable petit bijou: ALZAC STUDIO, qui avec les années a aujourd’hui une belle réputation (bien méritée!, ça c’est moi qui dis, elle s’est gagnée à la sueur du front de son patron)… Je dis ici mon admiration et mon amitié!… mon vieux pote, chapeau bas! (on aime bien dire Chapeau Champod)….
Mais je reviens à mes moutons (il y a quand même des expressions dont les originies nous échappent)…Les voix sont dans la boîtes. Les enregistrements sont finis. Il ne reste « plus que » les mixs et le mastering (je mets des guill…bon, bon)….. Marc mixe donc l’album épisodiquemment entre janvier et juin 2009. Et le 07.07.2009 nous partons pour Paris, pour le masteriser chez Masterdisk. Journée géniale: debout à 4h, avion à 6, mastering 9h-15h, avion à 18h, retour à 21h (+ou- hein, ça fait quand même presque 2 ans, je me souviens pas exactement exactement). Crevant, surréaliste, génial…. On pourrait croire que c’est fini…..
Everything happens for a reason, dit-on… Je ne sais pas si c’est vraiment vrai et ça sonne tout de même un peu farfelu, mais, en l’occurrence, je pense que oui…. Je m’explique: Si je n’avais pas dû renoncer à faire les guitares moi-même, je n’aurais pas fait la connaissance de Victor Corbillon. 3e grande rencontre du disque. Victor s’est investi sur l’album, dépassant son rôle de guitariste, donnant des idées, réarrangeant les parties de guitare quand nécessaire, bref, encore un sacré musicien…
Marc, Patrick, Fabien, Victor, j’ai énormément appris avec ces 4 mecs et je leur dois beaucoup…
Toujours est-il que l’enregistrement des parties guitares ne s’est pas déroulé sans mal et que nous avons passablement peiné pour arriver à nos fins… Nos avis divergeaient souvent et même si nous avons toujours trouvé au final une solution qui nous convainquait tous, il y eut de grands moments de doute!… D’ailleurs ça faisait 10 ans que je connaissais Marc et qu’on travaillait ensemble, on avait déjà fait 4 albums ensemble et une foule de projets parallèles, et depuis, on a fait 909 femmes de face ensemble et des musiques de film et de danse, on a travaillé ensemble dans des émissions radio, bref, on a fait les 400 coups quoi… et pendant les abandonnés, c’est la seule et unique fois où on a élevé la voix et arrêté de plaisanter pour se prendre la tête… Il n’y avait pas d’autre solution: c’était un accouchement douloureux et puis voilà… ça servait à rien d’aller contre…