nouvel album: dreamers and drunkards beating a dead horse

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Filed under: Commander un album (CD),Discographie Étiquettes : , , , , ,  |  Publié le 03/09/23  |  Aucun commentaire  |  Ajouter à Facebook

ICE COLD EYES – TRACK NINE: WISH

Wish de Jérôme Giller sur Amazon Music – Amazon.fr

WISH est une ballade et le 9e et dernier track de la 1ère partie de l’album ice cold eyes, celle enregistrée en studio (Alzac Studio, Montreux) avec mes gangsters musiciens adorés: son : Marc Champod ; basse : Fabien Sevilla; batterie : Patrick Dufresne; guitares: Laurent Poget. Nils Aellen, aka Soften, nous rejoint une dernière fois sur les chœurs de la partie centrale.

Dans les paroles, on retrouve le titre de l’album, « ice cold eyes », des yeux froids, presque sans vie, usés par la ville où le personnage se trouve et qu’il imagine quitter.

L’image du vieil homme dans la rue, dans sac de couchage avec un chien et un gobelet en papier pour récolter un peu d’argent, vient d’un voyage d’études à Lisbonne. Nils était là d’ailleurs. En allant manger le soir (toujours dans le même resto qu’on avait booké pour la classe et où il y avait un musicien qui chantait chaque soir sur son vieux synthé), on croisait quelques sans abris qui vivaient dans ces conditions. Lisbonne, mais ça aurait pu être plus ou moins n’importe où en fait.

Pack your bags – return your keys – You need money for the road

Wish you could leave today – Book a room in a motel

To Hollywood what a tale to tell

The sky is blue as it should -Try to spot the moon in broad daylight

You need some food and you need new shoes

There’s an old guy in a sleeping bag – A paper cup and a dog

People walk by and give a buck or two

The lights hurt your eyes – your icecold eyes ran out of luck in this town

Out of love and pretty much out of life

Wish – YouTube

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Filed under: Articles,Discographie,Lyrics,songs,Téléchargements Étiquettes : , , , ,  |  Publié le 27/10/21  |  Aucun commentaire  |  Ajouter à Facebook

ICE COLD EYES – TRACK EIGHT: ON THE DAY THEY TOOK ME

On the Day They Took Me de Jérôme Giller sur Amazon Music – Amazon.fr

ON THE DAY THEY TOOK ME, le 8e track de l’album ice cold eyes, est construit en deux temps/ moments. Un premier moment à l’atmosphère plutôt calme et douce et un deuxième plus rock, brute. J’aimais bien le contraste entre les deux.

La deux partie était fun à faire, parce qu’elle a un côté « allez les gars, tous ensemble/stade de foot » qui est tout en gloire et haut en couleur. La 1ere partie était fun à faire aussi, remarque. Pour mes oreilles, elle ne ressemble en rien à ce que j’ai pu écrire dans le passé, et ça, c’est toujours intéressant (ce qui ne veut pas dire que c’est une bonne chanson, mais que tout à coup des pistes de compositions et d’arrangements s’ouvrent, ce qui est motivant).

Toujours avec mes gangsters adorés: son: Marc Champod (Alzac Studio, Montreux); basse : Fabien Sevilla; batterie: Patrick Dufresne; guitares: Laurent Poget.

On the day they took me I was lying on the floor I wasn’t ready on the day they took me

On the day they took me I was low laying low wasn’t ready on the day they took me

Long overdue

On the day they took me the tv was on but I don’t know what was on

It felt like falling on the day they took me

Long overdue

You’ll pray you will get on your knees they’ll make you pray

You will be begging please as if today was your last day

You will get on your knees and then you’ll pray

You will burst into tears as if today way your last day

Filed under: Articles,Discographie,Lyrics,songs,Téléchargements Étiquettes : , , ,  |  Publié le 11/10/21  |  Aucun commentaire  |  Ajouter à Facebook

les paroles de l’album oubliez les heureux

1.  j’voudrais pas crever – Jeanne elle travaille le soir dans un bar. Elle passe ses nuits à servir des whiskys. Quand elle revient au petit matin Jeanne elle s’endort aux parfums des remords. Elle a pas l’temps pour aucun d’ses amants. Elle se fane dans les draps en gémissants leurs noms. Y a rien sous ses cils rien dans l’appartement. Les cris de la ville pour seuls compagnons. Au pied du lit un vieux bouquin écorné. Et à l’encre rouge j’voudrais pas crever. Elle commence à en avoir marre de n’être jamais de nulle part. Elle commence à en avoir plein l’dos des cinglées et des fachos. Elle commence à en avoir marre – elle est au bout du rouleau! Jeanne elle travaille le soir dans un bar. Elle passe ses nuits à servir des whiskys. La gueule défaite de larmes et de rimmel. Elle chante un vieil air de J.-P. Capdevielle. Marc au turbin lui il conduit des trains. Il passe ses nuits à traverser le pays. Quand sous ses roues Jeanne s’est jetée Marc s’est dit moi j’voudrais pas crever. Quand les nuits Jeanne viendra vous crier ces quatre mots de sa voix de damnée ça c’est sûr ça va la faire marrer d’lire dans vos yeux j’voudrais pas crever.

 2. au loin la ville – On n’avait pas peur ni des diables ni des dieux. On restait debout dans le froid près du feu. Quand ça mordait trop on relevait nos cols. On f’sait passer le clope et le flacon d’alcool. Au-dessus de nous les ponts et le ciel mort avaient embrasé la ville où s’endormaient 600’000 imbéciles. On r’descendait au port là où il y avait du vent qui collait sur nos corps la rouille des cargos jaunes et blancs. Au loin la ville résonne. Et elle pardonne aux hommes qui reviendront plus hanter ses rues. On f’sait les 400 coups. On piquait des bagnoles pour aller tailler les routes tordues des cols. Mais la nuit et la ville nous rappelaient à elles. Nous on croyait en rien mais on leur était fidèle. Toi t’étais amoureux d’une des filles des patrons qui voyait pas d’un bon œil que tu viennes de sortir de prison. Moi j’avais leurs noms tatoués sur les bras. Y en avait plus de 100. La dernière s’appelait Emma. Au loin la ville résonne. Et elle pardonne aux hommes qui reviendront plus hanter ses rues. Au loin la ville résonne. Et les hommes lui pardonne d’avoir fait ce qu’elle a pu. Les aimant à leur insu.

3. elles viennent avec moi – Les agaçantes les énervantes les p’tites piseuses et les grosses chieuses les putains les piteuses les torturées les mal-aimées les pleurnicheuses les vraies saletés les boiteuses les voûtées les sales gamines les mesquines les p’tites connes les bonnes à rien les salopes les catins les dépitées les pas-baisées les pinailleuses les périmées les véreuses les cinglées les j’me-fous-d’toi les j’en-manque-pas-d’air elles iront pas en enfer elles viennent avec moi. Les fatigantes les épuisantes néfastes funestes affligeantes les malfaisantes les fofollantes les grandes démentes les mégas chiantes les aguicheuses les désastreuses les nanana-neuses les vampireuses schizophrèneuses  superultrakalilichieuses les tire-toi-d’là les j’en-manque-pas-d’air elles iront pas en enfer elles viennent avec moi. Et elles pleurent pas seules dans le soir. Et elles pleurent pas seules dans le froid. Elles pleurent dans mes bras.

4. quand j’en aurais fini avec toi – J’aime pas trop cet air narquois que tu prends quand tu m’regardes. Tout doux dis donc exagère pas. Tout doux, prends garde. La haine est un oiseau rebelle elle n’a jamais connu de loi mais si tu me hais pas je te hais et si tu me hais c’est déjà ça. C’est toujours la même histoire on s’emmerde on traîne les bars on attend que r’vienne la nuit on a même pas d’quoi aller voir les filles. Quand j’en aurai fini avec toi i restera rien. Plus personne se fringue comme ça plus personne se coiffe comme ça c’est pas possible tu l’fais exprès ou quoi plus personne n’a cet air-là. La haine est enfant de bohème elle n’a jamais connu de loi je t’évite quand tu t’invites et quand tu m’évites c’est déjà ça. C’est toujours la même rengaine sous les ponts nous on s’promène on s’emmerde sous le lampadaire on a même plus d’quoi s’payer des bières. Quand j’en aurai fini avec toi i restera rien.

5. zero no good #XXXXXXX – I hardly ever noticed though I’ve been awake that the eyes of my lovers were full of hurt and full of hate. So I took the late train and went home as I could. Watched through the open window what I’ve never understood. The evening’s gone but the night is young and I might just hang around to see if there is something I can find. C’mon love. I have been a-aching. I’ve been mad enough. I’m looking for a-soothing. I tried to remember what it was that you said but every word is long gone now and has cleared its way out of my head. There’s nothing in my pocket and my coat is full of holes of everything I lack and need and you’re the one I miss the most. I’ve been here all day and there is nowhere else to go. I am done doing what I’m told. C’mon love. I have been a-aching. I’ve been mad enough. I’m looking for a-soothing. My shoes are soaked and my pants are soaked and I’m all drenched myself. There’s an old man trying to cross the road he’s walking weakly with a cane. There’s so much rain in front of me that I can’t even see my own eyes. The world is dressed in white and grey and full of bad guys in disguise. I’ve never been that
good at anything in my life. I’ve never been that good at goodbyes. It’s been kind of hard to swallow all these years but I’d wish you’d have the nerves to come and tell it to my face. In a little space somewhere between what you want and what you fear I’d wish you’d have the nerves to come and tell it to my face. I hardly ever noticed that I never knew what to do. It seems amazing to me now that I ever was in love with you. So I took the late train and went home as I could. Watched through the open window what I’ve never understood. The night is gone but the morning’ young and I might just hang around to see if there is someone I can find.

6. jade quitte la ville – Jade quitte la ville l’asphalte est en feu. Jade montre les dents aux libidineux. Lève ses yeux aveugles. Dénoue ses cheveux. Tend ses poings et crache aux cieux. Jade provoque la colère de dieux. Ah! La belle étoile! Jade quitte la ville sans faire ses adieux. Elle a l’air d’un drapeau en feu d’une guerre nucléaire d’un bateau qui brûle en pleine mer d’une gosse des banlieues. Sous un ciel orange Jade s’éloigne. Dans son dos les flammes gagnent et dangereusement rejoignent ses deux yeux morts pourtant fiévreux. Ah! La belle étoile! En route! En route! Sous les deux cornes de la constellation d’Aldébaran Jade en flammes dans la nuit rouge prend son élan.

 7. ta g »%#le – Ohlala kes k’c’kça?! Ohlala ça ça va pas! c’est un peu de guerre lasse ouais c’est un peu de guerre lasse mais j’t’le dis t’as l’haleine d’la chatte fermentée d’une femme un peu grasse c’est un peu de guerre lasse que j’t’le dis! Mais dis donc, c’est l’bordel ici, non? Faudra penser à m’ranger tout ça fissa fissa oui! Sinon j’te foutrai une paire de baffe dans la gueule. J’te foutrai une bonne paire de baffe dans la gueule dans la gueule.  Dans lalala dans la gueule. c’est un peu de guerre lasse ouais c’est un peu de guerre lasse ma cerise i faudrait quand même un jour que tu t’regardes dans une glace fais gaffe tu vas avoir une sale surprise! mais merde alors j’croyais qu’ça arrivait qu’aux blondes t’as pas compris qu’tu fais vraiment chier l’monde et qu’tu vas t’prendre une paire de baffe dans la gueule ouais tu vas t’prendre une paire de baffe dans la gueule dans la gueule dans lalala dans la gueule! c’est un peu de guerre lasse c’est un peu de guerre lasse ma p’tite pute c’est un peu de guerre lasse c’est un peu de guerre lasse mais tu putes…

 8. astrosong – Astronaute salut viens voir un peu par ici. est-ce que tu préfères les garçons est-ce que tu préfères les filles. Astronaute salut viens voir un peu par ici. c’est un peu confus un peu confus aujourd’hui. salut viens voir un peu par ici salut tu préfères tu préfères les filles tu préfères tu préfères les filles. C’est un peu confus confus aujourd’hui. on s’balade un peu – y a tout qui prend feu. on en croit pas nos yeux – y a tout qui prend feu. c’est pas étonnant si tout va si mal à présent. Hé salut – y a tout qui prend feu. viens voir un peu par ici. salut – y a tout qui prend feu. tu préfères tu préfères les filles tu préfères tu préfères les filles. C’est un peu confus confus aujourd’hui. un baiser de David Bowie. un baiser de Klaus Kinsky Klaus Kinsky Klaus Kinsky -c’est pas étonnant si tout est si sale à présent c’est pas étonnant si tout va si mal si mal à présent

9. on m’aime – Les gamines et les gamins i m’aiment bien. Les ptis chats et les ptis chiens i  m’aiment bien. Les bistroquets du coin i m’aiment bien. Tous mes vieux copains i m’aiment bien. Y a quelques chauds lapins qui m’aiment bien. Plusieurs poulets d’la Place Machin qui m’aiment bien. Y a quelques trous du cul qui m’aiment bien. 2, 3 inconnues qui m’aiment bien. On m’aime chez les trucs, chez les portugais. J’ai mes entrées dans les clubs gays. On m’aime jusqu’dans les cimetières les morts m’invitent à venir prendre un verre. On m’aime de Barcelone à Jérusalem. On m’aime même dans les clubs SM. Du Mexique à la Mecque on m’aime idem. C’est fou ce qu’on m’aime, c’est un vrai harem. Mais elle, elle en a rien à secouer de moi. Elle a pas peur de mourir. Elle s’essuie la bouche et se met à rire. Elle crie que l’bonheur c’est des conneries. J’ai voulu m’faire fleuriste pour lui dire la vie en roses. J’ai voulu m’faire droguiste pour lui filer sa dose. J’ai voulu m’faire horloger
pour cueillir ses heures. J’ai voulu m’faire boulanger pour sucrer son beurre. J’ai voulu m’faire photographe pour lui tirer l’portrait. J’ai voulu m’faire pornéaste pour lui faire faire des trucs. J’ai voulu m’faire chorégraphe pour la faire valser. J’ai voulu m’faire autographe pour la faire signer. J’ai promené son teckel. J’ai lavé son linge. J’ai fait du lèche-vitrine. J’ai fait le singe. J’ai payé ses PVs. J’ai léché ses timbres. Astiqué ses w.-c. et graissé son flingue. J’ai fait mettre au trou un type un peu fou d’elle. J’ai fait mettre des verrous. J’ai placé des sentinelles. Un soir d’été où elle était pas rentré j’ai ameuté tout l’quartier j’ai fouillé ses poubelles. J’ai fait ce qu’on fait quand on veut impressionner. J’ai appris la boxe thaï. J’suis ceinture noire de karaté. J’ai appris le mandarin et perfectionné mon bédouin. J’ai aussi appris la natation synchronisée. J’ai appris la haute-couture sans trop faire la forte tête. J’ai appris à composer des p’tites opérettes. J’ai appris l’accordéon. J’ai appris la trompette. Même que quand j’en joue (nom de dieu) ça en jette. Elle a pas peur de mourir. Elle s’essuie la bouche et se met à rire. Elle crie que l’bonheur c’est des conneries. Go-go-go! Yea-yea-yea!

10. the sad story of the fisherman’s daughter – She was a fisherman’s daughter. I fell in love with her one winter. We took the boat out and drifted off the shore. The sharks were swimming in the water. Spring came and went in a fever. She was so young we were so eager. I walked her down the aisle. It started snowing on the shore. I put a ring on her finger. I bought her roses that summer. We even knitted a net together. We would take long walks on the paths along the shore. And each time went a little further. She had to stay in bed all autumn. Did as the doctors said. And then I lost her. To her gravestone I bring flowers. Holding the hands of our daughters. We take the boat out and we drift off the shore. It feels so lonely on the water. It feels so lonely on the ocean.

Filed under: Lyrics Étiquettes : , , ,  |  Publié le 10/10/12  |  Aucun commentaire  |  Ajouter à Facebook